Pierre Pénin, jeune homme de Moyenvic, est enrôlé comme il se doit dans l'armée allemande lorsque commence la première guerre mondiale en 1914. Il est alors âgé de 24 ans.
Moyenvic, village situé en Meurthe avant l'annexion, fait alors partie de la province allemande " Elsaß-Lothringen" et sera intégré à la Moselle en 1918.
Peut-être est-il un cousin, puisque Madeleine Pénin (1817-1851) repasseuse, née et morte à Moyenvic, était la mère de mon arrière-grand-père. Une tante de Papa habitait encore à Vic-sur-Seille lorsque celui-ci fit son service militaire à Morhange. Il en garda toujours le souvenir amusé du grisant petit vin de Vic que la tante Jeanne Pénin lui offrit à boire un jour de permission !
Notre Pierre, dont le carnet de guerre a été édité en 2013 par l'association Chemins faisant, décrit de façon relativement laconique ses 4 années de guerre, à côté de "camarades" boches qu'il haïssait et qui le haïssaient. Ses seules impressions décrivent essentiellement le froid, la fatigue et la faim et parfois, avec plus d'émotion, la nostalgie de son village lorrain.
Les trois premières années se passent à combattre en Russie, puis, de retour en France après le retrait du conflit de la Russie, son régiment est engagé face aux Anglais dans les combats de Flandres et la bataille d'Armentières. Blessé à la jambe il utilise ensuite une astuce dentaire pour prolonger son éloignement du front.
Son carnet se clôt sur cette simple phrase : " En novembre, la guerre est terminée".
Le livre est agrémenté d'une grande quantité de photos et, en annexe, de divers documents.
Moyenvic, village situé en Meurthe avant l'annexion, fait alors partie de la province allemande " Elsaß-Lothringen" et sera intégré à la Moselle en 1918.
Peut-être est-il un cousin, puisque Madeleine Pénin (1817-1851) repasseuse, née et morte à Moyenvic, était la mère de mon arrière-grand-père. Une tante de Papa habitait encore à Vic-sur-Seille lorsque celui-ci fit son service militaire à Morhange. Il en garda toujours le souvenir amusé du grisant petit vin de Vic que la tante Jeanne Pénin lui offrit à boire un jour de permission !
Notre Pierre, dont le carnet de guerre a été édité en 2013 par l'association Chemins faisant, décrit de façon relativement laconique ses 4 années de guerre, à côté de "camarades" boches qu'il haïssait et qui le haïssaient. Ses seules impressions décrivent essentiellement le froid, la fatigue et la faim et parfois, avec plus d'émotion, la nostalgie de son village lorrain.
Les trois premières années se passent à combattre en Russie, puis, de retour en France après le retrait du conflit de la Russie, son régiment est engagé face aux Anglais dans les combats de Flandres et la bataille d'Armentières. Blessé à la jambe il utilise ensuite une astuce dentaire pour prolonger son éloignement du front.
Son carnet se clôt sur cette simple phrase : " En novembre, la guerre est terminée".
Le livre est agrémenté d'une grande quantité de photos et, en annexe, de divers documents.
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